CARACTERISTIQUES, ESSAIS PRESSE |
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Pourquoi marchander ?
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Sous chacun de nos tarifs figure le texte suivant :
"Pour des raisons de respect du client, de transparence et de gain de
temps, le prix affich�, ayant �t� loyalement comprim�, correspond au prix
r�el et d�finitif du v�hicule. Nous voulons ainsi sortir du jeu pu�ril qui
consiste � faire semblant de vous croire capable de prendre au s�rieux la
ritournelle "parce que c'est vous, on va vous faire un prix� !!!". A
l'inverse, il serait injuste qu'un client ne marchandant pas, soit par
r�pugnance, soit par correction, ou parce qu'il a compris l'esprit 4x4 EDOUIN,
paye plus cher son 4x4. Merci pour votre adh�sion."
Bien que recueillant d'embl�e (d'instinct pourrions nous
peut-�tre m�me dire !), l'adh�sion de la quasi totalit� des visiteurs de 4x4
EDOUIN qui nous t�moignent de la gratitude de leur �pargner la corv�e du
marchandage. *
Nous pensons n�cessaire de d�velopper les raisons de notre d�marche, laquelle
vise au dialogue et � la sympathie r�ciproque.
* Il est h�las traditionnel de craindre que si on ne se livre pas � cette
mascarade, on d�pensera plus ou pire, on passera pour un "pigeon"�
N'importe quel sociologue, ethnologue, psychologue et
certainement encore beaucoup d'autres "logues" sait que le marchandage
contemporain est, en fait, le "d�voiement pervers" d'une n�cessit�
aussi ancienne que le moment o� l'homme a commenc� � se diff�rencier du
singe le moins �volu�.
Je veux parler du troc : "donne moi tes topinambours, je te donnerai mon
cuissot d'aurochs".
Pour vital qu'il pouvait �tre, il �tait aussi le moyen qu'avait un individu,
une famille ou tribu qui proposait un march�, de conna�tre les intentions,
dispositions ou projets des inconnus.
La cons�quence de ces n�cessit�s alimentaires, fut la d�couverte progressive
du besoin de " sociabilisation " de l'homo sapiens quand il
d�couvrit qu'il pouvait tout simplement �tre heureux avec ses semblables, �
la condition qu'ils ne soient pas ennemis, bien �videmment !�
Comment le savoir autrement qu'en articulant un dialogue autour d'un sujet
commun (et surtout "neutre" !), un objet de troc en l'occurrence. (l'industrialisation du sport
n'existait pas encore et des consid�rations m�t�orologiques vous auraient
immanquablement fait taxer de l�g�ret� dans ces rudes �poques !!!�).
Pour les plus anciens d'entre nous, ou les visiteurs/d�couvreurs de pays pas
encore contamin�s par la touristite aigu�, les exemples abondent o� il �tait
et serait discourtois de ne pas marchander, privant ainsi le commer�ant de la
possibilit� d'exprimer sa sympathie et de sonder la n�tre.
15/02/2006 : je viens de relire Danielle Mitterrand
dans "�changer la vie" (Actes Sud) :
"Chaque instant r�sonne de mille �chos de nos
entretiens avec les autres.
Un mot blesse, la journ�e est g�ch�e; un autre vient � point qui
l'ensoleille.
Que nous sommes-nous, sinon ce carrefour de paroles, de pens�es, de souvenirs
partag�s ?
Ce privil�ge essentiellement humain, n�cessaire � l'�panouissement comme
l'eau pour la soif et l'air que l'on respire; comment pourrions-nous accepter de
le r�duire � une st�rile activit� marchande ?
Aurions-nous oubli� qu'il n'y a pas si longtemps encore l'acquisition de
marchandises n'allait pas sans palabres, et que si l'on marchandait - si l'on
marchande encore dans bien des pays
c'est moins par int�r�t mercantile que par jeu et courtoisie : la
belle occasion de s'apprivoiser en �changeant des consid�rations sur l'objet
qui a suscit� la rencontre et sur le temps, les affaires du pays, la famille,
le monde....
Cette facult� si douce, la retrouverons-nous � l'heure o� le Web se
transforme en supermarch� mondial ?"
Dans le m�me "fil", mon �pouse, �liane,
grande marcheuse et fervente de Bernard Ollivier, le cite dans le tome I
de "longue marche" (�dition Ph�bus) :
"Il faut avoir voyag� en Orient pour comprendre que
le commerce, apr�s deux mille ans de pratique, y repose sur l'art de la
conversation.
Un commer�ant ici escompte d'une bonne discussion autant de
bonheur qu'un r�el b�n�fice lorsqu'un client entre dans son �choppe.
J'ai �t� s�duit, d�s que j'ai commenc� � courir le monde, par
le jeu qu'instaure le marchand oriental avec tout �ventuel acheteur: jeu de
ruse, de s�duction, de haute diplomatie, de roublardise et d'une tactique
souvent digne des plus grands strat�ges.
Mais � bien y regarder, c'est dans ce face-face
d'homme � homme que les �mes se donnent � voir, la loyaut� ou la perfidie
s'expriment les yeux dans les yeux, le commerce entre les �tres se fait � la lumi�re."
En ce qui me concerne, des parents herbagers et marchands
de bestiaux m'amen�rent � observer sur le champ de foire que parfois, ni l'un
ni l'autre, n'�tait acheteur ou vendeur !
Tourner autour du b�tail �tait un moyen pudique et discret de gu�rir les
souffrances d'une certaine solitude, s'enqu�rir de la sant�, des projets
(vente de terre, mariage, intentions de vote, etc�), des uns et des autres,
mais surtout, sans "en avoir l'air"�
Cet usage �tait tellement ancr�, que tout apprenti marchand de bestiaux devait
savoir que le premier qui parlait de la b�te, d�voilant ainsi un int�r�t "immod�r�", �tait le perdant dans la
n�gociation !
A l'�chelle de l'�volution de la soci�t�, le
"noble" usage du marchandage a commenc� � d�river tr�s r�cemment.
A la "r�clame" qui s'apparentait sans finesse, mais surtout sans
hypocrisie aux bateleurs et autres montreurs d'ours des temps imm�moriaux,
s'est substitu� le marketing.
Finies les grosses ficelles "bon enfant", place au conditionnement
insidieux bref, � la manipulation et � la "puissance", (voir plus
loin).
Le 19/12/03, vers 18 h, le hasard m'a fait entendre sur France Inter ou France
Culture, une bribe de causerie consacr�e � la naissance de ce fameux marketing
aux Etats Unis. Je pense que c'�tait � l'occasion de la sortie d'un livre sur
ce sujet. (Merci � l'avance de m'�clairer l�-dessus !). Celle-ci daterait du
lendemain de la guerre de 14/18 o� 40 % de l'outil industriel avait �t�
mobilis� pour les besoins des combats.
Pour �viter le ch�mage et la baisse du revenu du capital (ou vice versa !), il
fallut d'une part, stimuler la consommation, mais surtout, et ce serait cela le
"miracle" du marketing, vous convaincre que ce que vous poss�dez est
obsol�te, m�me si c'est encore en bon �tat ! �
Le "pape" de cette nouvelle croisade �tait un neveu de Freud.
Je cite en vrac ce que j'ai retenu dans la liste de l'arsenal mis en batterie :
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1er : |
Exalter le Moi |
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2�me : |
Flatter l'�go � travers l'image
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Pour exploiter ces 2 ressorts
intimes, Lancia n'y va pas par 4 chemins pour "lancer"
sa nouvelle Epsilon en titrant dans Courrier International n� 691
de 29/01/04, page 5 : "Entre nous, vous n'en avez
absolument pas besoin. Vous en avez juste tr�s envie�"
Ils en rajoutent une couche : "Prenez soin de vous comme
personne d'autre�". |
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HYNDAI "vise tr�s haut" pour annoncer son nouveau SANTA-F�.
"Vous allez �tre fiere ou terriblement jaloux !" (Courrier
International N�803 du 23 mars 2006 page 10 et 11). |
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Subtilit� ou sournoiserie chez
VW pour la nouvelle Passat dans l'Argus du 5/05/2005 : "Quitte
� �tre discret, autant que �a se voie" !... |
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3�me : |
Stimuler la libido |
Fini l'artisanat, nous sommes entr�s dans l'industrialisation des th�ories du
tonton Freud�
On ne compte plus les dames peu v�tues qui ont �t� accol�es aussi bien �
des pneus, � des sacs de ciment, qu'� des soutien-gorges�
Cette grosse artillerie simpliste a laiss� place progressivement � des
strat�gies qui se veulent plus subtiles, surtout avec la t�l�vision comme vecteur.
Son efficacit� est d'autant plus redoutable qu'on n'est pas sur ses gardes, l'imaginant beno�tement destin�e � nous distraire, nous cultiver, nous informer. (lire plus loin la "profession de foi" de Monsieur Patrick Lelay, pr�sident de TF1).
De la personne o� elle avait �t� cantonn�e, la mode ou plut�t la "d�mode" commen�a �galement � �tre industrialis�e � partir des ann�es 1920.
Comme je l'ai lu dans un article de "R�troviseur" de mai 2004 consacr� au styliste de la GM, Harley J. EARL dont la devise �tait : le style fait vendre et qui d�clarait sans ambages : "Je n'ai jamais cherch� � d�finir une esth�tique "classique" comme celle de Pininfarina. Quand on a pour fonction de faire vendre chaque ann�e plusieurs millions de voitures en se servant du style comme d'un argument commercial d�terminant, il faut constamment penser � la suite du programme et imaginer la meilleure fa�on de d�moder ce que l'on a cr��.."
C'est dans cette perspective que les strat�ges de la GM imagin�rent la r�gle de "l'obsolescence planifi�e" � la fin des ann�es 20. Une r�gle consistant � entretenir artificiellement l'insatisfaction du client par le biais d'un restylage p�riodique cr�ant l'illusion de la nouveaut� et visant � relancer le march�. (fin de citation)
Exemples :
a) |
conseils extraits de "l'information industrielle et commerciale
n� 372 de juillet-ao�t 1998, page 7, sous le titre :
"POUR QUE LE CONSOMMATEUR Ach�te
DANS LES MEILLEURES CONDITIONS : |
b) |
Parmi les 8 points cl�s "pour bien r�ussir son
activit� de vente � particulier", le consultant le plus �cout� des pros
du commerce de l'automobile ne donne qu'un conseil au chapitre politique de
r�mun�ration des vendeurs : "Prime � la difficult� et non sur la
marge ou le chiffre d'affaires pour �viter le vieillissement du parc"
!!!...
Quid de l'�coute des souhaits et int�r�ts du client ?.. |
Bien que devant �tre rod� dans ce domaine, je reconnais
osciller entre la perplexit�, l'indignation, la piti� (tant�t devant mon
incapacit� � bien comprendre !, tant�t devant la situation d'Europe 2 oblig�
� de tels exp�dients !!!), en lisant une pleine page de Courrier International
(la 29 du n� 691 du 29/01/04) pay�e par Europe 2 qui tente de racoler ses
annonceurs en se targuant : d'une "Puissance assur�e sur 1,7 millions
d'auditeurs/jour ayant entre 25 et 49 ans"�
(Selon le thesaurus de Larousse, les synonymes de puissance dans ce contexte
pourraient �tre : manipulation, intox, propagande, viol des subconscients,
corruption du libre arbitre, endoctrinement, bourrage de cr�ne, persuasion,
ascendance, influence, monter le coup, sugg�rer, forcer � croire, nourrir
d'illusions, assujettir, mettre au pas, asservir, contraindre, dompter, etc, etc�).
Le pr�sident de TF1 lui-m�me, Monsieur Patrick Lelay, enfonce le clou en s'exprimant dans "les dirigeants face au changement", opuscule collectif publi� en 2004 aux �ditions du Huiti�me Jour et pr�fac� par Ernest-Antoine Seilli�re, pr�sident du M�def :
"Il y a beaucoup de fa�ons de parler de la t�l�vision. Mais dans une perspective "business", soyons r�alistes : � la base, le m�tier de TF1, c'est d'aider Coca-Cola, par exemple, � vendre son produit. Or pour qu'un message publicitaire soit per�u, il faut que le cerveau du t�l�spectateur soit disponible. Nos �missions ont pour vocation de le rendre disponible : c'est-�-dire de le divertir, de le d�tendre pour le pr�parer entre deux messages. Ce que nous vendons � Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible. Rien n'est plus difficile que d'obtenir cette disponibilit�."
Cette d�claration est extraite d'un article paru dans le magazine "casseurs de pub" sous titr� " la revue de l'environnement mental", num�ro sp�cial de novembre 2004 de " la d�croissance " sous titr� " le journal de la joie de vivre ".
Abonnement : 11, place Croix Paquet 69001 LYON
www.casseursdepub.org
Lecture tr�s recommand�e par 4X4 EDOUIN.
L'offensive du marketing, par ses exc�s, son impudence et
les ravages de toute nature qu'elle engendra a eu pour cons�quence la naissance
du consum�risme.
Cette nouvelle donne, apparemment hostile � la "marchandeisation" de notre
soci�t�, a �t� non seulement contourn�e mais largement r�cup�r�e puisque
souvent, le "marchand" ne met plus en avant le produit mais l'
"affaire". Ainsi, tout en c�dant � une envie qu'il sait coupable,
l'acheteur s'auto-absout en se convainquant qu'il est un gestionnaire avis� et
hop, le tour est jou�
L'autre d�rive du "noble marchandage", la plus violente en
l'occurrence car faisant appel aux r�flexes les plus primitifs, est le
sentiment d'appartenir � un groupe puissant : les consommateurs.
A l'oppos� donc du marchandage comme moyen de " sociabilisation ",
nous en sommes maintenant aux exercices de rapport de forces que nous pouvons
r�sumer ainsi : c'est moi qui paye, (qui ach�te) donc c'est moi qui commande�
Et pour le prouver, je vais te faire baisser ton prix (non pas pour qu'il m'en
reste plus et que tu en aies moins !) mais pour te montrer que je suis le plus
fort�
Bien �videmment, dans ce pseudo bras de fer, le client est d'embl�e perdant
car hormis quelques rares associations de consommateurs (plus ou moins
r�cup�r�es d'ailleurs !), susceptibles de lui ouvrir les yeux, il ne peut
qu'�tre vaincu par un adversaire rompu � toutes les ficelles de la
manipulation dans des �coles, instituts, agences fabriquant des experts
capables de vendre aussi bien un paquet de lessive qu'un pr�sident de la
r�publique (exemple : agence R.S.C.G. (S�gu�la) avec Mitterand en 1981 et ensuite Chirac en 1997)�
Nous pouvons t�moigner, compte tenu de notre propre
exp�rience, que tout cela nous m�ne � un �norme g�chis.
G�chis pour les "marchands", qui d�pensent beaucoup de temps et
d'argent pour atteindre leur "cible".
G�chis pour la cible qui croit qu'en faisant l'�ne (c'est � dire en faisant
semblant d'entrer dans ce jeu), elle aura du foin alors que c'est elle qui au
final, r�glera l'addition des marchands !!!�
Depuis nos d�buts en tant que concessionnaire en 1977,
mais avec encore plus de libert� depuis 1998, date de notre ind�pendance, nous
basons nos �changes sur le respect de nos semblables, sans artifice ni
strat�gie, o� chaque virgule, iota, mot, acte est la synth�se du meilleur des
enseignements d'H.E.C.
Ce respect est nourri par notre conviction qu'un client est capable de
comprendre un langage adulte.
Le succ�s global de ce langage direct nous fait para�tre encore plus
infantiles les mots "promos", "remises", "rabais",
etc, etc� qui perdurent quasiment partout�
J'ai re�u personnellement une offre d'une soci�t� de distribution automobile
affirmant assurer le succ�s de ses concessionnaires par l'obligation de majorer
d'embl�e les tarifs des v�hicules d'occasion de 800 � afin de pouvoir
"faire une remise" des m�mes 800 � au pauvre "jobard" de
client�
Extrait in extenso (sauf les caract�res plus gros et gras), d'un article sur ce r�seau de franchis�s appel� "Caremium" paru dans J.T.A. (journal des transactions automobiles) du 15/10/2001 sous la plume de Philippe Briand: "Parmi les secrets de la r�ussite made in Caremium , faire au moins 30% de reprise, afficher des prix de ventes permettant au particulier d'ouvrir une n�gociation pour se voir offrir une r�duction" !
Et voila,le pro pourra ainsi faire "cadeau" � tout les valeureux "n�gociateurs" de la "mimise" traditionnelle et obligatoire !
Rarement un client demande un "petit geste" mais
cela arrive une � deux fois l'an.
Nous lui r�pondons que d'une part nous lui faisons d'embl�e, d�s qu'il
franchit notre porte, un "tr�s gros geste" en mettant � sa
disposition un �chantillonnage d'une centaine de 4x4.
Cet outil, gratuitement mis � sa disposition, lui permet d'�conomiser des
centaines de kilom�tres pour faire son choix.
Bien � l'abri, parmi les 100 4x4 pr�sents, sans poussi�re ni pression
lourde d'un commercial, il pourra sereinement et surtout objectivement
d�tailler, jauger, examiner les caract�ristiques pr�cises de celui qui
l'int�resse. Le co�t d'un mauvais choix par ignorance du march� ou par
impossibilit� de comparer, est sans commune mesure avec une remise illusoire.
S'il insiste, nous lui rappelons que s'il peut appr�cier ce qui pr�c�de,
c'est pr�cis�ment gr�ce � l'adh�sion et au "sacrifice" volontaire
des 6.000 pr�c�dents acheteurs qui en 30 ans, ont accept� de jouer le jeu de
la transparence en acceptant de ne pas se faire caresser artificiellement la
vanit� avec des remises illusoires !!!...
Le calcul est simple : 30 ann�es multipli� par 200 voitures/an en moyenne (100
en 1973 et plus de 300 en 2003) = 6.000 multipli� par 150 � de remise que
nous n'avons pas fait, nous a permis de constituer le stock �voqu� plus haut
et de construire 4x4 EDOUIN autour d'un atelier � l'�quipement et �
l'ergonomie tr�s approfondis.
Cette ergonomie est essentielle parce que les techniciens pr�f�rent exprimer
leur savoir faire avec leurs mains et les clients n'appr�cient pas
particuli�rement de payer des heures de marche !!!�
Le succ�s durable de notre activit� articul�e donc avant tout sur le respect
de nos semblables, d�montre que les acheteurs de 4x4 sont plus sensibles au
concret (stock, outillage, techniciens tr�s qualifi�s, informations compl�tes
sur chaque 4x4) qu'aux paillettes (commerciaux mielleux et super sap�s, remise / promo
bidon, cadeaux illusoires) tout juste capables de tenter de masquer d'abbyssales
indigences professionnelles.
Et surtout, et nous ne vous cachons pas que c'est l� notre premi�re et
principale motivation, en agissant ainsi, nous tentons de contribuer � ne pas
aggraver d'affligeantes injustices :
Nos plus de 30 ans de recul nous ont amen�s � observer 2 exemples de clients
ne marchandant pas.
1�r exemple : |
Origines sociales modestes donc peu habitu�es aux
transactions ou ayant subi un ou des traumatismes personnels (deuil, maladie,
divorce, etc�) les exposant vuln�rables � l'artillerie marchande qui
aboutissent aux paradoxes suivants : plus vous avez de moyens, moins vous
payeriez cher et surtout vice versa h�las !!!� |
2�me exemple : |
�ducation "vieille France" o�
il est entendu que le tarif demand� ne peut �tre que "loyal"
et qu'il serait d�sobligeant de le remettre en question. |
Ce 2�me exemple concerne un �ventail tr�s large de la soci�t� :
- |
Un couple de tr�s modestes b�cherons � la femme gracieuse et la gentillesse
"fondante", connaissant la valeur des choses pour les vivre dans leur
chair, � la vue de nos �fforts dans l'atelier pensait d'embl�e que notre marge �tait aussi justifi�e et m�rit�e
que pouvait l'�tre leur salaire de travailleurs manuels. |
- |
A l'oppos�, d�sirant une voiture pas disponible donc au tarif inconnu, une tr�s classe duchesse nous ayant compris,(donc foin de viles comparaisons!), effleurait l'�l�gance qui sied par un
discret : "faites moi votre meilleur prix" o� il allait de soit, nous accorderait ses faveurs� |
Admettons que la r�alit� de ces 2 exemples ne doit pas nous inciter �
encourager les "mauvaises mani�res" !�
|
Merci pour votre attention.
L��quipe de 4X4 EDOUIN |
Amis Internautes .
Pass�es les cruelles souffrances inflig�es � ma modestie l�gendaire, je prends conscience de l'exemplarit� du t�moignage ci -dessous ainsi que ma r�ponse .
C'est pourquoi je vous le soumet au lieu de vous obliger � aller en lire plus de 200 dans la rubrique "Nos lecteurs et visiteurs se sont exprim�s" .
Cordialement et bonne lecture.
Carl Edouin
-----Message d'origine-----
De : [email protected] [mailto:[email protected]]
Envoy� : samedi 14 juillet 2012 14:39
� : [email protected], [email protected]
Objet :[4x4edouin.com] Marchandage
|
Un internaute vient de transmettre le t�moignage suivant :
Email : [email protected]
Nom : Dabezies
Prenom : Marc-Alain
N�: 13
Rue : chemin de la house
CP : 33610
Ville : Can�jan
Bonjour,
Merci! Merci beaucoup!
Cela fait vraiment plaisir de vous lire. Je ne venais pas du tout sur votre site pour cela.
Je suis arriv� sur cette page un peu par hasard en cherchant une voiture...
Et voil�, j'ai pris quelques minutes et j'en suis bien content.
Etant Architecte, je ne vous cache pas que je suis continuellement confront� � ces volont�s de "marchandage" et qu'� la longue, c'est vraiment pesant.
Merci beaucoup d'avoir pris le temps de r�diger tout �a.
Bien cordialement,
Marc-alain Dabezies
|
De : edouin [mailto:[email protected]]
|
Bonsoir Monsieur Dabezies.
Merci infiniment d'avoir pris soin d'exprimer votre point de vue.
Comme vous allez pouvoir le lire d'ici quelques jours dans une nouvelle rubrique de notre site, vous �tes nombreux � adh�rer au contenu de notre rubrique traitant du "marchandage".
Depuis 2000, vous �tes env. 210 "pour" et 5 ou 6 "contre" .
On peut conclure � travers ces chiffres qu'il y a (heureusement!) un d�calage entre le bon sens de nos semblables et ce que pense d'eux le "syst�me marchand". * Cela s'applique h�las dans beaucoup d'autres domaines.
Cette caract�ristique de notre soci�t� n'a pas �chapp� � l'excellent chroniqueur de France-Inter Thomas Legrand quand il a comment� l'abime qui a s�par� les pr�visions des "sp�cialistes" du pi�tre score de Jean-Luc M�lenchon aux derni�res �lections .
Thomas Legrand a d�sign� cela "syndrome Franck Michael".
Les chroniqueurs soi-disant "autoris�s", se gausse de cet artiste alors que
le public se bouscule pour l'applaudir !
Effets du panurgisme, des foss�s de plus en plus larges qui se creusent dans
notre soci�t�, de la toute-puissance suppos�e des m�dias concentr�es dans
quelques mains ?
Ou un peu de tout cela ?
Des socio/psycho/anthropologues et certainement beaucoup d'autres "logues"
ont vraisemblablement une ou des r�ponses qu'ils seraient utile de connaitre
afin de tendre efficacement vers une soci�t� plus harmonieuse.
En attendant, chacun dans sa sph�re, si modeste soit-elle, est condamn� �
faire avec les armes � sa port�e !
Merci pour votre soutien .
Bien cordialement.
Carl Edouin
|
*Nos chiffres de ventes qui n'ont pas fl�chis depuis cette "philosophie" en
1998, sont la meilleure preuve de la lucidit� de beaucoup de nos semblables.
D�bats sur la "cote Argus"
-----Message d'origine-----
De :[email protected] [mailto:[email protected]] De la part de muller
Envoy� : vendredi 19 octobre 2012 11:45
� : [email protected]
Objet :Votre annonce "Jeep Wrangler 6 Cylindres 4.0 Sahara" sur Leboncoin.fr
|
Bonjour Monsieur Edouin.
bonjour le prix est-il fixe?
Car 5000 au-dessus de la cote sa commence � parler..
merci de votre r�ponse.
Coordonn�es du contact :
Nom : muller
Email : [email protected]
Cet email vous a �t� envoy� au sujet de l'annonce "Jeep Wrangler 6 Cylindres
4.0 Sahara", r�f�rence : "12219", que vous avez d�pos�e sur Leboncoin.fr :
http://www.leboncoin.fr/voitures/351428546.htm
|
De : edouin [mailto:[email protected]]
|
Bonjour Monsieur Muller.
Merci pour votre franchise .
"bonjour le prix est-il fixe?"
R�ponse: dans www.4x4edouin.com, rubrique "explications sur le marchandage".
Vous appr�cierez j'en suis s�r son fond tr�s instructif destin� � nous faire
gagner � tous deux beaucoup de temps et de salive !
"Car 5000 au-dessus de la cote sa commence � parler ! "
La cote Argus est principalement un outil issu d'une convention entre tous
les assureurs et les experts en vue de d�bourser un minimum en cas de
sinistre dont vous seriez responsable (dans le cas contraire et � la
condition de ne pas accepter le rapport de l'expert, c'est la Loi qui fait
obligation au responsable du sinistre de vous replacer dans la situation o�
vous �tiez avant celui-ci, c�est-�-dire vous procurer la somme n�cessaire
pour acheter un v�hicule identique ou le remettre dans l' �tat o� il �tait
).
Le seul chiffre valable est celui du march� (c�est-�-dire celui impos� par
vous client ! ), modulable selon l'�tat g�n�ral, le kilom�trage et les
�quipements ou options et augment� des �ventuelles prestations
(garantie/r�vision) ajout�es par le professionnel.
Cordiales et d�vou�es salutations.
Carl edouin
|
-----Message d'origine-----
De :[email protected] [mailto:[email protected]]
Envoy� : lundi 13 janvier 2014 13:30
� : [email protected]
Objet :[4x4edouin.com] Marchandage
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Un internaute vient de transmettre le t�moignage suivant :
Email : [email protected]
Nom : parouty
Prenom : philippe
N�: 2
Rue : de la for�t
CP : 27930
Ville : CAER
Original ! Pour le moins original ce site qui a pens� � ins�rer une page sur
le "marchandage", sujet trop souvent tabou. Seulement voil�, l'intention
�tait- elle vraiment de tordre le cou une fois pour toutes � cette id�e
selon
laquelle si on ne marchande pas on se fait avoir ? Il me semble un peu
r�ducteur (tant qu'� parler 4x4 ^^) de consid�rer que le marchandage est
une idiotie et surtout c'est une mani�re habile de dire au client "prix
ferme". Reste � regarder les prix en question et l� je pense qu'on
commence � trouver une r�ponse: ils ne sont ni plus ni moins que ceux qu'on
trouve chez les autres marchands (exception faite des rigolos qui cherchent
� gonfler artificiellement les prix), c'est � dire le prix "r�el" du
v�hicule (valeur) + marge commerciale (il faut bien vivre, me direz-vous).
Vous citez l'exemple de ce M. MULLER, qui trouve qu'une de vos annonces
est 5000 euros au-dessus de la cote argus. Vous lui r�pondez qu'en gros
l'argus est une cote de pros, qui ne sert...qu'aux autres "pros".
D'ailleurs, si la cote argus servait uniquement aux assureurs pour
permettre aux clients de retrouver un v�hicule identique � celui indemnis�,
il y aurait l� un paradoxe qui la ferait disparaitre en quelques jours: si
cette cote est plus basse que le march�, personne ne pourra s'y retrouver !
Enfin, dans cet exemple, vous dites que le prix "valable" est celui du
march�, c'est � dire celui fait par...le client ! Bien s�r, sauf qu'en
refusant le "marchandage" (ou plut�t la n�gociation) vous fixez vous-m�me
le prix du march� (avec une bonne marge d'ailleurs). Donc vous ne jouez pas
le jeu et vous faites au passage r�f�rence � un prix via un syst�me (n�go)
que vous r�futez !
Allez, rien de mieux q'un exemple non ? Prenons un Pajero 3.2 did, vous en
avez un � 11 800 euros de 2004 et 199 000 km. Sur La Centrale, on trouve au
moins 2 mod�les identiques (finition), qui ont moins de 190 000 km et de
2004 voire 2005 � ... moins de 11 000 euros. Ce sont des particuliers me
direz-vous. Eh bien non...m�me pas..
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Cordialement
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De : edouin [mailto:[email protected]]
Envoy� : Lundi 13 janvier 2014 18:48
� : [email protected]; [email protected]
Objet :RE: [4x4edouin.com] Marchandage
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Bonjour Monsieur Parouty.
Merci d'avoir pris la peine de nous �crire.
Je vous cite:
"! Enfin, dans cet exemple, vous dites que le prix "valable" est celui du
march�, c'est � dire celui fait par...le client ! Bien s�r, sauf qu'en
refusant le "marchandage" (ou plut�t la n�gociation) vous fixez vous-m�me
le prix du march� (avec une bonne marge d'ailleurs). Donc vous ne jouez pas
le jeu et vous faites au passage r�f�rence � un prix via un syst�me (n�go)
que vous r�futez ! "
Effectivement nous refusons le marchandage "direct".
Mais comme notre objectif est de vendre nos 4x4 � des acheteurs qui ont
acc�s � un march� au minimum national; et bien si apr�s plusieurs mois
notre v�hicule n'est pas vendu, nous acceptons un marchandage "indirect" en
baissant son prix.
Tout comme agit dans les "petites annonces", La Centrale ou autres LeBoncoin
n'importe quel particulier d'ailleurs.
C'est donc de cette mani�re qu'aboutit ce fameux "prix du march�" !
Autre point en vous citant :
"Allez, rien de mieux qu'un exemple non ? Prenons un Pajero 3.2 did, vous
en avez un � 11 800 euros de 2004 et 199 000 km. Sur La Centrale, on trouve
au moins 2 mod�les identiques (finition), qui ont moins de 190 000 km et de
2004 voire 2005 � ... moins de 11 000 euros. Ce sont des particuliers me
direz-vous. Eh bien non...m�me pas."
Sans tenir compte des conditions de la garantie, je caresse l'id�e que si
nos semblables continuent � nous soutenir depuis 1977, c'est qu'ils ne sont
peut-�tre pas indiff�rents aux 315 contr�les/remise en �tat par v�hicule
qui sont loin d'avoir cour chez nos confr�res !
Et derni�re "couche" : le bon sens des semblables que je viens d'�voquer,
les am�nent vraisemblablement � penser qu'il est pr�f�rable de contribuer �
assurer la p�rennit� d'un fournisseur en vue de la r�solution aussi
�quitable et efficace que possible d'un �ventuel probl�me technique.
Et � l'avenir, d'�tre assur� de retrouver le m�me professionnel dont le
stock
important (visible et essayable) lui a �t� une aide pr�cieuse lors de son
achat .
C'est pourquoi dans cet esprit, je n'h�site pas � vous �crire qu'en
acceptant nos tarifs l�g�rement sup�rieurs � ceux d'�ph�m�res concurrents,
nos acheteurs ne font pas une d�pense suppl�mentaire mais un
investissement.
Dans ce fil, voyez la tragique disparition du commerce de proximit� � cause
d'attitude que je n'h�site pas � qualifier d'irresponsable.
Et oui! comme quand vous ne regardez que le tarif apparent sans faire
l'effort d'approfondir le
contexte (1 emploi en grande surface = 3 � 5 emplois supprim�s ailleurs).
Sans compter les dramatiques incidences sur les relations sociales dans ces
villages ou centres ville sinistr�s.
Je souligne une fois de plus que les acheteurs de nos 300 4x4 annuels font
vivre une dizaine de familles.
Et comme j'esp�re vous le faire constater bient�t, dans des conditions de
respect r�ciproque �quipiers de 4x4edouin/clients aussi favorables que
possible.
Cela dit, pourquoi ne pas envisager d'�couter vos nouveaux commentaires ici
au garage
autour d'un bon coup de cidre ou jus de pomme de fabrication maison.
Cordialement.
Carl Edouin
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