p�le-m�le

Il n'y a pas que le 4X4 dans la vie et il parait qu'un confr�re nomm� Larochefoucauld (si j'ai bien compris, son garage s'appellerai "MAXIME 4X4"), r�p�terai : "Qui vit sans folie, n'est pas si sage qu'on le croit ".

15 mars 2008 : Raisons suppl�mentaires pour d�couvrir les charmes de notre belle France.

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   Cet �change avec des copains de la F�d�ration francaise des clubs de 4x4, fait suite � la d�cision des autorit�s tunisiennes d'interdire le tourisme dans le sud. A ma d�charge, je confesse que mon opinion s'est nourrit de balades "express/touristes" aux quatre coins de la plan�te, d'o� je revins quasiment aussi ignorant qu'� l'aller .
 
 
     Salut Andr� et Jo.
 Rassurez-vous, l'interdiction d'aller jouer les Tartarins pollueurs dans le sud tunisien ne m'afflige pas !
  Et pour agraver mon cas, je vous adresse ci-dessous un sujet de d�bat confi� � ma femme hier midi, qu'elle devait proposer lors d'un d�jeuner avec deux couples de ses amis.
Ecouter des r�cits effroyables du genre "oh ma cha�rrre, la clim. � Calcutta �tait en panne", n'�tant pas mon sport favori, j'ai pr�f�r� casser la croutte seul dans mon coin !
 
 
    Me trompe je ?
 
   Bien que redoutant sur mon analyse l'influence de (en vrac) :
  Go�t de la pol�mique, frustration de ne pouvoir, savoir, vouloir; je ne retiens du "tourisme" que beaucoup de nocivit� .
   Tout au moins dans la d�finition qu'en donne Edgar Morin : "Le tourisme consiste � faire voyager des gens qui seraient mieux chez eux, dans des endroits qui seraient mieux sans eux",
 
   Quelques sc�nes qui ont nourri mon analyse :
 
  En 1975, notre autocar traverse � vive allure des villages tunisiens, nous ne r�pondons pas aux bras qui s'agitent de bienvenue. Vue notre vitesse, ces gens savaient que nous ne pouvions leurs offrir des cadeaux, donc leurs d�monstrations amicales �taient "objectives".
 Sud Marocain en 2006: je fus le seul � m'arreter saluer et discuter avec les tr�s rares bergers rencontr�s.
 Pourquoi alliez vous si vite demandais-je aux copains le soir � l'�tape? : "�a fait du bien de se d�foncer sur une vraie piste ! "
 Quid de l'�l�mentaire courtoisie qui commande, au minimum, de ralentir et saluer nos h�tes involontaires.
 Cela est � comparer � Hart qui dans les ann�es 1920, prit soin de parcourir les milliers de kms de la croisi�re jaune pare brise baiss�, afin de pouvoir saluer ses h�tes sans barri�res (fussent-elles en verre et avancant � 20 kmh maxi ! ) .
  Cette "�l�mentaire" courtoisie ( tout au moins pour ces rudes hommes et �poques ! ), lui value une pneumonie mortelle � l'arriv�e.
 Derni�rement, lors d'un r�veillon "bling-bling/prout-prout", ce n'�taient que joutes : j'ai "fait" la Terre de Feu, le Honduras, Madagascar, ai mont� � 5000 m�tres, et moi plong� � 50 etc., etc.,
 Celle de "Madagascar", encore plus prolixe que la moyenne des convives ( vue la v�h�mence des r�cits, j'allais �crire "concurrents" ! ), et pourquoi le cacher, la plus belle, semblait s'�tonner encore elle m�me d'avoir r�sist� � une demi journ�e de vieux 4x4 brinquebalent pour observer (enfin) des villageois dans le plus extr�me d�nuement .
 Comme c'est pas possible ma Cha�����re !
 En plus de sa beaut�, son intelligence m'enhardit � lui demander : Selon vous, quel impact a eu votre visite sur ces habitants ?
 Son intelligence aid�e par l'alcool, ( qui comme chacun sait agit dans certain cas comme un s�rum de v�rit� ), l'amena d'abord � se taire ( c'�tait bon signe), ensuite � r�fl�chir, et enfin � aller d'urgence soit aux toilettes, soit reprendre les derniers petits fours convoit�s par les autres convives (c'est vraiment une obsession, j'allais encore �crire concurrents!) .  Bref, rat� pour ce soir !
 Plus s�rieusement, il n'est pas idiot d'imaginer que l'on puisse �tre mal � l'aise en prenant conscience que ce qui est en fait du voyeurisme, n'instille involontairement un sentiment de frustration, d'envie � ces gens qui ne se doutent pas que derri�re ces "paillettes", il y a pl�thore de mal �tre, suicides, ch�mage , violences familiales, pollutions etc,
 Ce qui les am�ne � regarder d'un oeil critique leur soci�t�, et en sch�matisant, � c�der aux miroir aux alouettes de la n�tre, quitte � mourir physiquement congel� dans les soutes � bagages des avions, noy�s au large de l'Afrique, ou socialement dans quelques une de nos m�gapoles !!!